Issu du programme culturel, avec le soutien du Conseil départemental du Puy-de-Dôme :
Le rendez-vous musical, festif et gratuit de Vic : le festival « La Comté au clair de lune », édition 2016.
Les vendredis 1er, 8, 22 et 29 juillet, place de l'Olme, à partir de 21h.
Concerts gratuits.
Au programme cette année :
Vendredi 1er juillet : LE GUINGUETTE SHOW + EL GATO NEGRO
Duo burlesque et musical, le Guinguette Show donne un coup de jeune à la chanson française. Virginie et Maëlle ont un humour qui décape et une bonne humeur contagieuse ! Un show complètement déjanté qui allie charme et dynamisme avec un mélange jubilatoire de musique, danse et sketchs.
Depuis 2009, des spectateurs de tous les âges sont venus s'enflammer et scander des airs de padam devant ces clowns ultra-énergiques ! Elles ont à leur actif deux spectacles : "Musette dégivrée" et "On n'est pas là pour twister !"
El Gato Negro est quelque chose comme le fils caché de Blaise Cendrars et de Celia Cruz. Un cousin éloigné de Jack London. A 15 ans, comme n'importe quel adolescent, il écoute du rap et du reggae, mais le Buenavista Social Club change sa vie, et à la suite d'un premier voyage au Brésil, il sait que sa route se dirige vers le continent sud américain. Argentine, Bolivie, Paraguay... six mois sac au dos à parcourir les terres latines. De retour en Europe, il met le cap pour Barcelone et un jour que la Guardia Civil lui a confisqué sa guitare, parce qu'il faisait la manche sur les Ramblas, un compatriote lui en offre une : il se nomme Manu Chao ! Reparti pour le Mexique, il va rester quatre ans sur le continent : Guatemala, Honduras, Nicaragua, Panama... avant de revenir à Toulouse, avec Irina (multi-instrumentiste cubaine devenue son épouse), et monte un groupe autour de leur duo : le Combo Tropical, qui tourne désormais depuis trois ans, et vient d'enregistrer ce Cumbia Libre, sur lequel on peut entendre du cha cha, du boléro, de la cumbia, toutes ces musiques latines exubérantes et chaleureuses, mais ici modernisées.
Vendredi 8 juillet : FAIK + ILARIA GRAZIANO & FRANCESCO FORNI
Faiseur de balades folk, Faik raconte des voyages, des trajectoires et notamment ses propres pérégrinations en Turquie ou au Kosovo, à la recherche de ses origines.
Après une jeunesse fougueuse au sein du groupe Fake Oddity (rock, Lyon 2002-2012), les concerts extrêmes, les amis, les abus, Faik est aujourd’hui un artiste peut-être un peu plus sage, mais qui écrit mieux, qui chante mieux et qui construit une nouvelle histoire, personnelle et originale.
Faik a beaucoup voyagé. En Turquie d’abord, son pays d’origine, pendant la période des longues manifestations pour les libertés. En Europe de l’Est ensuite, pour une série de concerts solo : il y a traversé l’Allemagne, l’Autriche, la Slovénie, l’Albanie jusqu’au Kossovo à la recherche de racines familiales enfouies. Dans son esprit enfin, à travers d’innombrables rencontres qui lui ont inspiré les textes et mélodies servant de base au projet qui se concrétise aujourd’hui.
Une guitare au masculin, un ukulélé au féminin et deux voix qui ont leurs racines dans le folk et le blues…
Ce formidable duo Ilaria Graziano & Francesco Forni, chante aussi bien en anglais, en français, en espagnol et bien sûr dans leur langue natale : l’italien. Leur spectacle est un voyage fascinant, parcourant les terres du Mexique et du Texas, mêlant blues et folk avec des accents de tango argentin et des airs de chansons napolitaines. Leur album rappelle la fluidité des guitares du duo Mark Lanegan & Isobel Campbell ou Alela Diane.
Vendredi 22 juillet : THOMAS KAHN + KIMBALA
Une vraie dégaine, pas d’attitude. Une vraie voix, pas de bluff. Et des vraies chansons. Tout est vrai chez Thomas Kahn, artiste entier baigné depuis l’enfance dans le gospel, la soul et le blues. Les patrons de la musique noire américaine ont inspiré une plume sûre et personnelle, où l’on retrouve ici et là les subtiles nuances d’un Otis Redding ou d’un Ray Charles, la puissance d’un John Lee Hooker, l’authenticité d’un Johnny Cash… Chanteur à la voix singulière et puissante, guitariste folk autodidacte, Thomas Kahn a déjà bien vécu, en parcourant plus de 80 scènes françaises en deux ans seulement. Seul derrière une guitare sèche, il interprète les textes et les mélodies composées depuis son adolescence, des histoires de voyages, des paysages hauts en couleurs, des rencontres éphémères, l’amour… Une voix chaude et envoûtante, dans une atmosphère poignante et intimiste, des histoires qui donnent des envies d’absolu et d’ailleurs.
Sur des airs de rock, salsa, rumba, ska, et autres musiques du monde, les chansons du groupe pleines de rythme et de gaieté vous enchanteront ! KIMBALA veut partager avec vous son goût pour la musique…
La révolte n’est pas loin, les injustices dans le monde ne laissent pas ces musiciens insensibles. Un seul credo : la musique au service des hommes ! En plus de porter cette musique pleine de joie, d’amour et de lumière, KIMBALA est imprégné de valeurs de vie et de partage. Chez ces gens-là, il n’y a pas de place pour l’hypocrisie et la haine.
Vendredi 29 juillet : FAUT QU'CA GUINCHE + KARPATT
Faut qu’ça guinche plaide pour une chanson vivante et débarque sur scène pour un concert festif et poétique. Le groupe offre généreusement à voir et à entendre, à réfléchir et à rire, et donne rapidement envie de se rapprocher et de danser avec lui jusqu’au bout de la nuit !
Entre Rock guinguette et Swing festif, le Guinch’N’Roll est une marque de fabrique que la formation a affinée avec plus de 400 concerts et 4 albums : Dans la bière et la bonne humeur (2009), Traquenard (2011), (Re)Sortis des poubelles (2013) et le nouvel album sorti en février 2015 intitulé Mots mêlés. Avec ce dernier album, Faut qu’ça guinche, applique une nouvelle fois sa marque de fabrique, le « Guinch’n’roll » ! Le groupe marque néanmoins avec cet opus un tournant important dans son parcours : les chansons, fortes de l’expérience collective des musiciens au sein du groupe et de l’expérience personnelle de chacun dans d’autres projets, révèlent des mélanges surprenants, empruntant au jazz, à la musique classique, au hip-hop ou encore au rock. Les textes, quant à eux, ont gagné en maturité, et si certains racontent encore des histoires légères, d’autres prennent des directions plus engagées.
Karpatt a le don de raconter des histoires légères ou plus profondes, toujours avec poésie et en y glissant des rythmes empruntés à l’Europe de l’Est, l’Afrique noire ou l’Amérique du Sud. Après 5 albums, 1 double live et des collaborations avec Christian Olivier (Têtes Raides), ils ont sorti leur 6e opus Angora au printemps 2016 chez At (H)ome. Karpatt est un groupe de scène avant tout. Leur musique métissée, leur gouaille et leur humour suscitent un enthousiasme et une énergie jamais démentis. La fête n’est pas loin!